devenir moniteur auto-école
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Si tu rêves de transformer des novices en futurs pros du volant tout en gardant ton calme, tu es au bon endroit. Prêt à devenir le gourou du permis de conduire ? C’est parti pour un tour d’horizon complet de ce qu’il te faut pour devenir moniteur d’auto-école !

 

Le rôle du moniteur d’auto-école

Avant de te lancer dans cette aventure, imagine-toi en maître de la route. Être moniteur d’auto-école, c’est un peu ça, apprendre aux autres à conduire en toute sécurité, les préparer pour le permis, et surtout, garder ton calme quand ils confondent l’accélérateur avec le frein. Oui, tu vas voir, ça arrive plus souvent qu’on ne le pense !

 

Les prérequis pour devenir moniteur

Avant de pouvoir distribuer des bons points (et des points tout court), il y a quelques petites choses à vérifier :

  • Un permis B en poche depuis au moins deux ans, sans interruption.
  • Pas de retrait de permis ni de grosses infractions durant les trois dernières années.

Si tu as ces deux critères, tu peux déjà souffler un bon coup et te préparer pour la suite !

Les obligations :

Critère Détails
Permis requis Permis B en cours de validité depuis au moins 2 ans sans interruption.
Âge minimum 20 ans
Casier judiciaire Pas de condamnation prévue à l’article L. 213-3 et à l’article R. 212-4 du code de la route
Aptitude médicale Reconnu apte par un médecin agréé par l’État
Formation initiale Titre professionnel d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière (ECSR)
Autorisation d’enseigner Délivrée par le préfet, valable 5 ans, renouvelable
Conditions de l’ATRE Autorisation temporaire pour les candidats en cours de formation
Formation continue Actions de sensibilisation à la sécurité routière et formation continue des usagers
Diplômes Équivalents listés dans les arrêtés du 13 septembre 1996 et 2017, et titre professionnel de niveau III
Spécialisations CCS deux-roues et CCS groupe lourd

 

Les formations nécessaires

Pour être le meilleur moniteur du quartier, il te faut obtenir le titre professionnel d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière (ECSR). Ça fait sérieux dit comme ça, mais t’inquiète, on va décortiquer tout ça ensemble.

 

1. Le CCP1 : Former des conducteurs

C’est ici que tu vas apprendre les bases de la formation pratique. Tu seras le maître des routes, capable de :

  • Préparer et animer des séances de conduite.
  • Évaluer les progrès de tes élèves sans (trop) perdre patience.
  • Adapter ton enseignement à chaque élève, parce que chaque conducteur est unique (et parfois un peu particulier).

 

2. Le CCP2 : Sensibiliser à la sécurité routière

La seconde partie de la formation t’apprendra à sensibiliser tes élèves aux dangers de la route et à leur faire comprendre que rouler comme dans Fast & Furious, ce n’est pas la meilleure idée. Tu seras capable de :

  • Organiser des sessions de sensibilisation.
  • Transmettre les enjeux de la sécurité routière sans que tes élèves s’endorment.
  • Utiliser des outils pédagogiques variés et ludiques.

 

3. La formation pratique

Rien ne vaut la pratique ! Tu vas passer des heures à conduire sous l’œil vigilant d’un moniteur expérimenté. C’est le moment parfait pour appliquer ce que tu as appris et devenir un as du volant. Allez, montre ce que tu sais faire !

 

4. L’examen final

Le grand jour arrive ! Pour valider ta formation, tu passeras :

  • Une épreuve théorique pour prouver que tu connais tout sur la sécurité routière et la pédagogie.
  • Une épreuve pratique où tu devras animer une séance de conduite avec un élève. Là, tu montreras que tu maîtrises l’art d’enseigner sans paniquer.

Source : https://www.securite-routiere.gouv.fr/

 

Où suivre la formation ?

Les options ne manquent pas pour suivre ta formation :

  • Les centres de formation agréés : Ils offrent des programmes complets avec des modules théoriques et pratiques.
  • Les écoles de conduite : Certaines proposent des formations pour les futurs moniteurs. Vérifie celles près de chez toi ou opte pour des formations en ligne pour la théorie.

 

Les qualités requises

En plus de la technique, être moniteur d’auto-école demande quelques qualités humaines. Voici les incontournables :

  • Patience : Parce que tes élèves ne seront pas des Schumacher dès le premier jour.
  • Pédagogie : Savoir expliquer simplement les choses, sans les transformer en cours de physique quantique.
  • Adaptabilité : Chaque élève est différent, et certains sont plus… créatifs que d’autres.
  • Sang-froid : Rester zen, même quand ton élève essaie de garer la voiture en marche arrière à 50 km/h.

 

Les débouchés

Diplôme en poche, plusieurs voies s’ouvrent à toi :

  • Travailler dans une auto-école : La voie classique. Tu rejoins une équipe au top, comme celle de Esc-Lyon et commences à former des élèves.
  • Devenir indépendant : Si tu as l’esprit entrepreneurial, tu peux aussi te lancer en solo.
  • Formation continue : Pourquoi ne pas viser plus haut et devenir formateur de formateurs ou manager d’une auto-école ?

 

Le salaire d’un moniteur d’auto-école

La question des pépettes ! En début de carrière, un moniteur d’auto-école gagne environ 1 500 à 2 000 euros brut par mois. Avec l’expérience, ce chiffre peut monter jusqu’à 2 500 euros, voire plus pour les indépendants qui cartonnent.

salaire moniteur auto-école

 

Conseils pour réussir

Pour mettre toutes les chances de ton côté, voici quelques astuces :

  • Prends des notes pendant ta formation et révise-les régulièrement.
  • Pratique, pratique, pratique : Plus tu seras au volant avec des élèves, plus tu seras à l’aise.
  • Observe des moniteurs expérimentés : Apprends des meilleurs.
  • Reste à jour : Les règles de la route évoluent, il est important de te tenir informé.

Maintenant, je te souhaite bonne chance, futur Jedi de la conduite ! Et n’oublie pas, la patience est ta meilleure alliée sur la route de l’enseignement.