métier chocolatier
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Allez, hop ! On plonge direct dans le chaudron rempli de chocolat fondu ! Non, ne fais pas ça littéralement, on parle métaphore ici. Bref, on va se pencher sur un métier qui en fait rêver plus d’un : le chocolatier. Attention, âmes sensibles et gourmandes, tenez-vous prêtes !

 

formation au métier de chocolatier

Allez, pose ton carré de chocolat et concentre-toi, parce qu’on va détailler la route sinueuse (et délicieuse) qui mène au statut de chocolatier professionnel.

 

CAP, la base du métier

Si t’es un bleu dans le domaine, le Certificat d’Aptitude Professionnelle, alias CAP, est ta rampe de lancement. En clair, t’as deux routes devant toi : emprunter la voie du CAP pâtissier tout en mettant un focus sur la chocolaterie, ou te jeter corps et âme dans un CAP chocolatier-confiseur pour être un puriste du cacao dès le départ. Le CAP dure généralement deux ans et c’est le minimum syndical pour mettre un pied dans un atelier de chocolaterie sans se prendre les pieds dans un bac de cacao fondu.

 

CAP pâtissier avec spécialisation en chocolaterie

Allez, on commence par la première option : le CAP pâtissier avec une mention chocolaterie. Si t’as des papilles qui vibrent à la fois pour la pâte à choux et le chocolat, ce CAP est fait pour toi. La formation est très complète et touche à plusieurs domaines de la pâtisserie, ce qui t’offre une certaine polyvalence. Tu vas apprendre à faire des gâteaux, des tartes et bien sûr, des délices chocolatés. Le gros plus ? C’est comme une sorte de couteau suisse de la pâtisserie. Tu peux t’orienter vers plusieurs métiers après, que ce soit en tant que pâtissier, pâtissier-chocolatier ou même traiteur.

Tu vas devoir suivre des cours de base en pâtisserie, mais aussi des modules spécifiques en chocolaterie. Les écoles offrent généralement des options pour aller plus loin dans le domaine du chocolat une fois le CAP pâtissier en poche. Donc, si tu te découvres une véritable passion pour le cacao, rien ne t’empêche de te spécialiser davantage après coup.

 

CAP chocolatier-confiseur : L’art du cacao pur et dur

Si pour toi, le chocolat c’est une religion et que tu veux consacrer ta vie à cette divine substance, alors fonce pour un CAP chocolatier-confiseur. C’est comme entrer dans un temple dédié uniquement au cacao. T’es là pour devenir un maître en la matière, un Jedi du chocolat si tu veux. Cette formation est plus pointue et spécifique, tout est centré autour du chocolat et des confiseries. Tu vas te plonger dans les techniques de tempérage, de moulage, et de confection de bonbons en chocolat.

Ce CAP te donne accès directement à un monde spécialisé. C’est un peu comme choisir un personnage dans un RPG ; une fois que t’es dedans, t’es à fond. Et les débouchés ? Ils sont plus spécialisés aussi. Tu pourras travailler dans des ateliers dédiés, des boutiques de chocolat haut de gamme, ou même monter ta propre affaire centrée exclusivement sur le cacao.

 

La durée et l’engagement

Peu importe ton choix, le CAP dure en général deux ans. Oui, deux ans à baigner dans un univers sucré, c’est pas la mer à boire, non ? Bien sûr, la plupart des formations proposent des alternances entre l’école et l’entreprise, ce qui te permet de mettre directement en pratique ce que tu apprends.

 

Spécialisations après le CAP chocolatier

 

BP (Brevet professionnel) : Le premier palier vers l’excellence

Alors, t’as eu ton CAP et tu veux continuer à jouer dans la cour des grands ? Le BP, ou brevet professionnel, c’est la suite logique. Imagine ça comme la “saison 2” de ta série préférée, sauf qu’ici, le héros, c’est toi (et le chocolat, évidemment). Ce diplôme est particulièrement orienté vers le perfectionnement des techniques de chocolaterie et la gestion d’une petite entreprise. Tu vas non seulement apprendre à créer des œuvres d’art en cacao, mais aussi comment les vendre et gérer un business.

Le BP te prépare à des responsabilités plus grandes dans un atelier, une boutique ou même à la tête de ton propre établissement. Oui, tu pourrais être le boss ! On t’apprendra les rudiments de la gestion d’entreprise, du management d’équipe, et même du marketing spécifique à la chocolaterie. Autant dire que si tu as des vues sur ton propre royaume chocolaté, ce diplôme te donne les clés du château.

 

BM (Brevet de Maîtrise), Le graal du chocolatier

Le BM, c’est un peu comme un rêve éveillé pour les fanatiques de chocolat. On pourrait dire que c’est le PhD de la chocolaterie. C’est du sérieux, de l’ultra pointu. On va creuser, mais vraiment creuser, chaque aspect du métier. On parle de conception, de réalisation, mais aussi d’innovation. Tu vas explorer des techniques avancées et même toucher à la recherche et développement dans le secteur du cacao.

Et ce n’est pas tout ! Le BM, c’est aussi devenir un mentor pour les futurs chocolatiers. Le programme inclut des modules pédagogiques qui te préparent à transmettre ton savoir-faire. Donc, non seulement tu deviens un maître chocolatier, mais tu te prépares aussi à créer ta propre lignée de chocolatiers qualifiés. C’est un peu comme être un maître Jedi qui forme de nouveaux padawans.

 

Combien de temps ça prend ?

Le BP, c’est généralement 2 années supplémentaires après le CAP. Pour le BM, tu devras rajouter encore 1 ou 2 ans après le BP. Oui, c’est un investissement en temps, mais pense aux récompenses !

 

Qui devrait choisir quoi ?

Si tu veux être plus qu’un simple ouvrier dans une chocolaterie, le BP est une excellente étape. Si tu as des aspirations plus élevées, comme créer une nouvelle variété de chocolat ou devenir un formateur dans le domaine, le BM est ta voie.

 

Récapitulatif et comparatif des différentes formations pour exercer le métier de chocolatier

Aspect CAP Pâtissier avec spécialisation en chocolaterie CAP Chocolatier-Confiseur BP (Brevet professionnel) BM (Brevet de Maîtrise)
Durée de la formation 2 ans 2 ans 2 ans après le CAP Variable
Champ d’expertise Pâtisserie & Chocolaterie Chocolaterie pure Chocolaterie avancée & Gestion d’entreprise Chocolaterie avancée, Innovation & Pédagogie
Spécialisation possible ✔️ ✔️ ✔️
Débouchés Pâtissier, Pâtissier-chocolatier, Traiteur Chocolatier, Boutique haut de gamme Gestion d’une petite entreprise, Responsabilités accrues Création de sa propre école, Recherche & Développement
Alternance Ecole/Entreprise ✔️ ✔️ ✔️ Variable
Polyvalence ✔️ ✔️ ✔️
Prestige Moyen Élevé dans le domaine du cacao Élevé Très élevé
Coût Moyen Moyen-Élevé Élevé Très élevé

 

Exercer le métier de chocolatier à l’étranger

La Belgique et la Suisse, deux pays où le chocolat n’est pas qu’un met, c’est un art de vivre. Tu te demandes si étudier la chocolaterie là-bas va te donner un truc en plus ? Eh bien, ouvre grand tes oreilles (et ton palais), car on va décortiquer les avantages et inconvénients d’un tel choix.

 

Les avantages

 

La réputation internationale

On ne va pas se mentir, avoir une formation en chocolaterie en Belgique ou en Suisse, c’est un peu comme avoir étudié le cinéma à Hollywood. Le prestige est là, et ça peut sérieusement briller sur ton CV.

 

Les techniques spécifiques

Chaque pays a sa manière de faire du chocolat. Tu auras l’occasion d’apprendre des techniques que tu n’aurais peut-être pas découvertes en restant dans ton pays d’origine. Alors, si tu veux être un vrai globe-trotter du cacao, c’est l’occasion rêvée.

 

Les contacts internationaux

Étudier à l’étranger, c’est aussi l’opportunité de tisser un réseau international. Tu pourras nouer des contacts avec des professionnels du monde entier, ce qui peut s’avérer utile si tu as des ambitions globales.

 

L’immersion culturelle

N’oublions pas l’aspect culturel. Le chocolat, c’est aussi une histoire de traditions et de culture. L’immersion dans un autre pays te permet de comprendre toutes les subtilités du métier à un niveau plus profond.

 

Les inconvénients

 

La barrière de la langue

À moins que tu ne sois déjà bilingue, la langue peut être un obstacle. Les termes techniques en chocolaterie ne sont pas toujours les mêmes d’un pays à l’autre.

 

Le coût

Étudier à l’étranger peut être un investissement conséquent. Entre les frais de scolarité, le logement et la vie quotidienne, la facture peut grimper rapidement.

 

L’éloignement familial et social

Partir loin, c’est aussi laisser derrière soi famille et amis. Si tu es très attaché à ton cercle social, cela peut devenir un inconvénient psychologique non négligeable.

 

La reconnaissance du diplôme

Attention, tous les diplômes ne sont pas forcément reconnus internationalement. Assure-toi que la formation que tu choisis a une valeur dans ton pays d’origine si tu envisages de revenir.

 

Alors, voilà, on arrive à la fin. C’était long et sucré, mais j’espère que t’as maintenant toutes les cartes en main pour choisir la formation qui te convient. Que tu sois un puriste du cacao ou un amoureux polyvalent de la pâtisserie, tu sais que le chemin sera exigeant, mais également plein de douceurs.